Sommet Mondiale sur les Systèmes Alimentaires à Rome

 LE MINISTRE COMMISSAIRE, REDOUWANE AG MOHAMED ALI PLAIDE POUR DES INVESTISSEMENTS STRUCTURANTS DANS LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU MALI ET AU SAHEL
La conférence des Nations Unis sur le 1er Bilan des systèmes alimentaires à l’échelle des Nations Unies est ouvert le lundi dernier à Rome en Italie. Notre pays est représenté à cette session par le Ministre, Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Monsieur Redouwane AG MOHAMED ALI et l’Ambassadeur SE. Aly Coulibaly. Accompagné à l’occasion par le Chef de la Cellule de Coordination de la Nutrition au Mali, Dr. Djibril BAGAYOKO.
En effet, cette rencontre qui constitue une aubaine pour notre pays, permettra de mesurer le chemin parcouru en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de se ressourcer des expériences des pays présents afin d’atteindre les objectifs fixés et assurer à nos populations une alimentation saine et durable. Elle regroupe autour des organismes spécialisés du système des Nations Unies notamment le PAM, la FAO et le FIDA, tous les intervenants dans le secteur de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle à travers le monde et vise à faire l’état des lieux des systèmes alimentaires mondiaux, de développer des solutions adaptées aux différentes régions du monde mais surtout de mobiliser le monde des bailleurs autour des pays durement frappés par l’Insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Ainsi du haut de cette tribune, le Ministre Redouwane AG MOHAMED ALI a indiqué que cette 1ère Session des Nations Unies sur le bilan des systèmes alimentaires est une annonce d’espoir pour le Mali mais aussi pour tous ces pays sahéliens vivant des épisodes d’insécurité alimentaire er nutritionnelle récurrentes depuis des décennies. « Merci, d’avoir organisé cette rencontre qui illustre si bien, votre volonté d’accompagner nos pays à mettre en place des politiques et des mécanismes favorisant l’atteinte de nos objectifs en matière de systèmes alimentaire adéquate. En effet, mon pays, le Mali vit depuis quelques années une situation alimentaire difficile par le fait de la sécheresse, des inondations, ou des attaques des déprédateurs et ravageurs des cultures, mais aussi et surtout les conséquences de l’insécurité et du terrorisme qui sévissent dans les régions du nord et du Centre du pays engendrant ainsi le déplacement massif des populations vers les zones urbaines. Face à cette situation particulière, le Gouvernement à travers le Commissariat à la Sécurité Alimentaire engagé un vaste chantier aussi bien dans le secteur du Développement Agricole que de la Sécurité Alimentaire” a-t-il développé.
Le Ministre Commissaire indiquera que initiant la Loi d’Orientation Agricole, de la Politique de Développement Agricole, du Plan d’Investissement du Secteur Agricole, de la Politique Nationale de Nutrition avec son plan d’Action Multisectoriel de Nutrition 2021-2025, la Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, notre pays a marqué sa volonté inébranlable de s’inscrire dans l’Agenda 2030 pour le développement soutenable, prôné par les Nations Unies qui engage tous les gouvernements à agir en faveur de changements universels et intégrés permettant d’éradiquer la pauvreté, la faim et la malnutrition avec un travail décent d’ici 2030. Et cette stratégie présente une vision pratique de la façon dont on peut travailler ensemble afin d’éradiquer la pauvreté, la faim et la malnutrition d’ici 2030. Car en fait, la pauvreté, la faim et la malnutrition représentent un obstacle souvent invisible à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Il interpellera ainsi les partenaires multilatérales de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur leur responsabilité commune à se mobiliser pour assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à aux populations car, cela demeure une priorité politique de premier plan. Pour le Mali, la sécurité alimentaire et nutritionnelle est un enjeu fondamental. L’occasion étant propice de rendre un hommage mérité aux partenaires du Dispositif National de Sécurité Alimentaire (DNSA) notamment la FAO, le FIDA, le PAM, l’Union Européenne, la Coopération Suisse, la Coopération Nipponne, la coopération Italienne, la coopération chinoise, la Coopération Allemande, la Coopération Espagnole etc… qui accompagnent notre pays. Cet accompagnement constant de nos partenaires, la force de leurs convictions et de leurs engagements constituent de véritable motif d’espérance pour nos populations. C’est grâce à cette synergie d’action que mon pays a d’adopté la Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PolNSAN) qui constitue désormais le cadre de référence du Mali en la matière et qui fédère tous les acteurs dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Enfin, le Commissaire plaiderait pour la mobilisation de financements conséquentes de cette Politique afin de permettre au Mali de lancer une véritable lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition mais surtout développer la résilience des zones les plus vulnérables de notre pays. « Chaque jour, des hommes, des femmes, des enfants, des familles se voient contraints de quitter leurs milieux de vie, leurs familles, leurs proches, face à ces crises multiples et violentes qu’ils subissent de plein fouet dans certaines zones de notre pays. Assurer le maintien d’une activité agricole et développer des projets de résilience, peuvent véritablement contribuer à fournir des emplois, en particulier aux jeunes, à fixer les populations rurales, et augmenter leur niveau de vie, à donner aux populations enfin, le choix de leur avenir. Nous sommes plus que jamais conscience que pour valoriser la mise en place de systèmes alimentaires durables, qu’il faut investir dans l’agriculture et le développement rural. Il faut investir plus, mais il faut investir mieux, avec des objectifs clairs et partagés. Car répondre au défi de la sécurité alimentaire, c’est aussi être capable de limiter les effets du changement climatique sur la production alimentaire et engager la transition vers des systèmes alimentaires résilients et durables. Il est fondamental également d’accompagner dans la durée la modernisation des petites exploitations des pays en développement et l’émergence partout où cela est possible de filières locales. Cela nécessite des efforts coordonnés d’investissements et de renforcement de nos capacités », a-t-il lancé.
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